AGIR LE PLUS TÔT POSSIBLE
Quelle stratégie face à une maladie évolutive ? Il s'agit de court-circuiter l'évolution et d'agir le plus tôt possible, au stade de la sécheresse pré-atopique chez les nourrissons à risque : ceux dont la peau est très sèche, blanchâtre, rugueuse, et ceux dont les parents ou les frères et soeurs ont eux-mêmes une peau atopique.
LIMITER L'ÉVOLUTION
Comment faire ? En intervenant le plus tôt possible, le plus spécifiquement possible, car chaque poussée inflammatoire de dermatite atopique favorise de nouvelles rechutes. Il est essentiel de traiter chaque poussée de manière radicale, ce qui limite la réapparition des lésions et réduit la durée d'évolution de la maladie.
Le traitement médicamenteux de la poussée d'eczéma atopique repose en premier lieu sur les corticoïdes locaux (ou dermo-corticoïdes). Ils permettent une disparition des lésions inflammatoires et un rapide soulagement du prurit. Une récidive des lésions à l'arrêt brutal du traitement est fréquente. La quantité de corticoïdes locaux appliquée dépend de la surface à traiter et de l’âge du sujet. Le nombre de tubes utilisés sur une durée déterminée est quantifié par le médecin. On évitera de les appliquer sur le visage, et pour le nourrisson sur le siège.
En seconde intention, d’autres traitements peuvent être envisagés.
Les régimes d’éviction alimentaire ne sont justifiés qu’après confirmation médicale de l'existence d'une allergie alimentaire (tests allergologiques alimentaires en milieu spécialisé).