Tina nous ouvre les portes de son atelier. C’est ici qu’elle laisse libre cours à sa créativité, comme le montrent clairement ses dessins exposés sur les murs. C’est aussi ici qu’elle se consacre à l’art du tatouage. La jeune artiste sino-suisse nous parle à cœur ouvert au fil de l’interview et passe joyeusement du design au tatouage, du tatouage au violoncelle, du violoncelle à la gravure…
Enfant déjà, elle dessinait chaque jour, s’inspirant de n’importe quel événement de la journée. Encouragée par sa mère, qu’elle surnomme « maman tigre », elle a décidé de cultiver pleinement ses différents talents et a commencé à dessiner, à jouer de la musique… A l’âge de 16 ans, Tina nous explique qu’elle s’est « rebellée » et a tout arrêté, dessin et musique. A peine 4 ans plus tard, elle réalise qu’elle renonce à des dons inestimables et décide alors de renouer avec son archet et son crayon.