À l’heure où l’on rencontre Sophia, elle est évidemment sur le circuit, en train de s’entraîner avec son compagnon, lui aussi motard à très haut niveau. Lorsqu’elle ne concourt pas, Sophia intervient en tant que mécanicienne et manager pour son petit ami. Elle nous raconte ses débuts de carrière difficiles où elle était contrainte de mettre de côté sa féminité et de s’habiller comme un garçon pour être prise au sérieuse et ne pas faire les frais du cliché de la pin-up mécano. Aujourd’hui, elle n’a plus rien à prouver à personne ; peu importe ce que les gens pense d’elle, elle préfère les laisser parler.
La jeune femme nage dans le bonheur, elle vit sa vie rêvée. Sophia nous partage le mantra qui l’y a mené: " on a qu’une vie, et il faut en profiter, faire des choix pour soi et pas pour les autres ". Lorsqu’elle quitte l’Allemagne et les études pour se consacrer à sa passion, ses proches tentent de la dissuader, de la convaincre que c’est une erreur. Sophia n’a pas reculé pas, même si cela demandait quelques sacrifices risqués ; si ça ne marche pas, tant pis, au moins, elle aura pris le risque, sans quoi rien n’arrive.